Un projet commun créé par Marc Paquien et Catherine Frot, autour de la partition magistrale de Winnie la vivante. C’est un projet commun né d’une rencontre, un projet imaginé par un metteur en scène talentueux, sachant mettre en forme à chacune de ses créations une esthétique révélatrice et délicate, et par une actrice formidablement populaire, sachant être infiniment drôle ou authentiquement mélancolique. Marc Paquien et Catherine Frot s’emparent tous deux de Oh les beaux jours de Samuel Beckett, pièce en deux actes pour deux personnages où « l’actrice devient le projet de mise en scène ». Le rôle magistral de Winnie fascine les grandes actrices et fut notamment marquant pour Madeleine Renaud. Malgré son minimalisme et son épurement, le théâtre de Beckett est un théâtre d’acteurs. Les didascalies, en définissant avec tant de précision le décor et les gestes de Winnie, dessinent une partition musicale à l’intérieur de laquelle il s’agit d’interpréter l’écriture. Dans un monde sur le point de disparaître, où Winnie et son mari Willie demeurent peut-être les derniers protagonistes, Winnie, à demi-enterrée dans un mamelon, exprime la persistance et « le triomphe du vivant ». Selon les mots de Marc Paquien, la pièce raconte aussi « quelque chose de l’absolu féminin ». Winnie, c’est la vie ! |
mise-en scène : marc paquien Assisté de Martine SPANGARO Collaboration artistique ELISABETH ANGEL-PEREZ avec : catherine frot et pierre banderet décor : gérard didier lumière : dominique bruguière Assistée de Pierre GAILLARDOT costumes : claire risterucci maquillages : cécile kretschman Régie générale : Cathy PARISELLE Régie lumière : Pierre GAILLARDOT Régie son : Pierre CHABAUD (jusqu'au 13 janvier) puis Patrice FESSEL Sculpture du décor : Anne LERAY Peinture du décor : Didier COURREL Production : Compagnie des Petites Heures Coproduction Coursive - Scène Nationale de La Rochelle / Comédie de Picardie – Amiens / Théâtre de Namur / Théâtre de Nîmes / Célestins – Théâtre de Lyon / CNCDC – Châteauvallon / Théâtre de Villefranche (69) - Scène conventionnée Remerciements Bernard Vallery et Anita Praz
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