Catherine Delattres met en scène la partition délirante d’Eugène Ionesco. Un monde en panne de sens, et pourtant si drôle... La metteure en scène Catherine Delattres savoure avec cette pièce le plaisir du jeu «J’ai eu envie de travailler sur le non-sens et la dérision avec cette œuvre-phare qui ne cesse d’échapper à toute définition : drame burlesque ? Farce métaphysique ? Tragédie du langage ?». La pièce de Ionesco, emblématique du théâtre de l’absurde, rompt avec les traditions dramatiques et pousse la non-communication à son paroxysme. C’est l’accumulation des petites phrases toutes faites dans le manuel de conversation L’Anglais sans peine de la méthode Assimil qui a déclenché l’écriture, « j’ai eu une illumination », explique Eugène Ionesco. Fantaisie et délire verbal créent une partition totalement irrationnelle, étrange, frappante par son insignifiance même. Le grotesque atteint des sommets, le non-sens ne connaît pas de limites, et pourrait presque désespérer s’il ne faisait pas rire. « La pensée est en crise. Réglons-lui joyeusement son compte ! » propose la metteure en scène… |
mise en scène : catherine delattres scénographie : ludovic billy costumes : corinne lejeune lumières : jean-claude caillard avec : bernard cherboeuf, sophie caritté, jean-françois levistre, gaëlle bidault, gwen buhot, nicolas dégremont Compagnie conventionnée avec la Ville de Rouen et la Région Haute-Normandie, subventionnée par le Département de Seine-Maritime. Avec la participation amicale de la Ville de Barentin.
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