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Une mise en scène au plus près de l’écriture de Beckett, respectant à la lettre les nombreuses didascalies de l’auteur. Dans une scénographie minimale traçant de subtiles lignes, Bernard Lévy parvient à créer une Fin de partie à la fois intense et dépouillée, laissant s’ouvrir de multiples perspectives.
Les quatre personnages aux corps abîmés échangent des répliques comme on joue aux échecs, mais sans projet ni stratégie, puisque la fin lancinante et incontournable approche. Il y a Hamm, aveugle tyrannique cloué dans un fauteuil, Clov, son fils adoptif boiteux, lui servant de valet, les parents de Hamm, Nell et Nagg, dont la tête émerge de poubelles.
Le déclin, le dépérissement, le futile et l’absurde président aux destinées routinières de ces exilés de l’existence. Dans ce monde vide et sarcastique, seuls les mots charrient de l’énergie, ouvrant des abîmes de réflexions sur la condition humaine, suscitant franchement le rire.
«Il s’agit pour moi d’un espace mental où le langage crée une multiplicité de sens, où chaque mot, chaque réplique sont à considérer comme des éclats poétiques». Pari réussi pour le metteur en scène, laissant le verbe beckettien résonner pleinement.




Du 26 février au 1er mars

mardi 26 à 20h30
mercredi 27 à 19h30
jeudi 28 à 20h30
vendredi 29 à 20h30
samedi 1er à 20h30




Durée : 1h40



Samuel Beckett (1906-1989)

Né à Dublin en 1906, Samuel Beckett étudie le français au Trinity College. En 1928, il est nommé lecteur d’anglais à l’ENS de Paris et fait la connaissance de James Joyce. Il se fixe définitivement à Paris à partir de 1938.
Jusqu’à la guerre, Beckett écrit ses livres en anglais, son premier roman, Murphy, en 1935. Pendant la guerre, il écrit son deuxième roman, Watt, et invente la figure du «clochard» que l’on retrouvera constamment dans son oeuvre. Par la suite, il écrira la majeure partie de son oeuvre en français, Premier amour, Molloy... et des pièces de théâtre. C’est en 1953 avec la pièce En attendant Godot, qu’il acquiert sa renommée mondiale, consacrée par le prix Nobel de littérature en 1969. Fin de partie a été mis en scène pour la première fois en France par Roger Blin en 1956.




Mise en scène :
Bernard Levy
Assistant à la mise en scène :
Jean-Luc Vincent
Décors :
Giulio Lichtner
Costumes :
Elsa Pavanel
Lumières :
Christian Pinaud
Son :
Marco Bretonnière

Avec : Gilles Arbona, Marie-Françoise
Audollent, Thierry Bosc, Georges Ser


Production déléguée : Scène nationale de Sénart
Coproduction : Compagnie Lire aux Éclats
Coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet
La Cie Lire aux éclats est subventionnée
par la DRAC Île de France.






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