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 Comment représenter pour la communauté humaine la perte d’un enfant ? Avec une distance artistique juste et délicate, Vincent Ecrepont donne la parole à des enfants disparus qui s’adressent à leurs proches. La Chambre 100 de Vincent Ecrepont, programmée en 2008 à la Comédie de Picardie, immergeait le spectateur dans l’univers hospitalier avec une grande sensibilité et une délicate intelligence de l’intime, et invitait à mesurer l’inestimable valeur du temps présent en célébrant la vie. Les interrompus s’appuie de la même façon sur des témoignages réels et s’empare d’un sujet inadmissible qui contraint au silence de l’effroi. Vincent Ecrepont a recueilli les paroles de parents qui ont vécu la mort d’un de leurs enfants et les a en partie transposées sur la scène, en mettant en œuvre une délicate distance artistique. Sur le plateau du théâtre, ce sont eux, ces morts si présents dans l’esprit et le corps de leurs proches, qui parlent à ceux qui leur ont survécu, parents, grands-parents, frères et sœurs, avec l’intention «d’alléger le poids de la culpabilité et de les aider à reprendre désir et légitimité à la vie ». Vincent Ecrepont poursuit son travail d’artiste libre, mûrissant sa réflexion sensible au cœur de l’intime, sur un sujet innommable, avec un rare souci d’exactitude et une tenace volonté de partage. Revue de presse : Le Billet des Auteurs de Théâtre     |
 Vincent Ecreponttexte et mise en scène : Vincent Ecrepont scénographie : Caroline Ginet création sonore : Manuel Peskine costumes : Isabelle Deffin avec : Teddy Bogaert, François Delaive, Maëva Husband, Arnaud Lechien, Caroline Sordia production : Compagnie à vrai dire coproduction : Comédie de Picarrdie, L’Avant-Seine / Théâtre de Colombes En partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication /DRAC Picardie, le Conseil régional de Picardie, le Conseil général de l’Oise, la ville de Beauvais, le Conseil général des Côtes-d’Armor 
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