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Sommet d’ironie cruelle, Caligula de Camus est mis en scène par Stéphane Olivié Bisson avec Bruno Putzulu dans le rôle-titre.

Caligula, empereur trouble à la rage destructrice, avide d’absolu au point d’ignorer le bien et le mal, est un exemple paroxystique au sein de l’Histoire romaine. Un despote sanguinaire et un enfant effrayé. Dans un monde de suspicion, de corruption et de délation inhérent aux systèmes totalitaires, déchiré par la mort de sa sœur et amante Drusilla, Caligula nie les hommes jusqu’à finalement consentir à sa propre mort.

Le metteur en scène trouve dans l’œuvre de Camus une mise à nu éclatante et brillante de cette passion pour l’impossible, un dévoilement sans concession d’une obsession nihiliste se repaissant de l’absurdité du monde.

C’est la version de 1938 composée à Alger, alors que Camus avait lui-même l’intention d’interpréter Caligula, que Stéphane Olivié Bisson a choisie, celle d’avant la seconde guerre mondiale, rarement montée, un premier geste selon lui «plus intuitif, plus instinctif, plus ambigu et plus extrême ».

Gérard Philipe créa le rôle dans la seconde version en 1945. C’est ici Bruno Putzulu, mêlant force, vulnérabilité, aptitude au déséquilibre et comique, qui interprète Caligula.


Revue de presse : Vidéo





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Albert Camus (1913-1960)

mise en scène : Stéphane Olivié Bisson
assistante à la mise en scène :
Tatiana Breidi
scénographie : Georges Vafias
costumes : Rose Marie Melka
lumières : Lauriano de la Rosa
musique : Jean-Marie Sénia
enregistrement, mixage musique et
guitare solo :
Frédéric Jacqmin
maquillage : Make up Forever
coiffures et perruques :
Atelier spectacle Any d’Avray
régie générale : Frédéric ruiz, Bruno Golfetto
régie plateau : Philippe Zielinski
régie son : Raphaël Papetti
construction décor :
Soft Prod - Paradis Décors avec
l’aide des Ateliers Marigny et
Philippe Guillon



avec : Bruno Putzulu, Gauthier Baillot, Claire Hélène Cahen, Clément Carabédian, Pascal Castelletta, Patrick d’Assumçao, Jean de Coninck, Maxime Mikolajczak, Cécile Paoli


avec la collaboration de la Comédie de Picardie
Co-réalisation Athénée Théâtre Louis-Jouvet
Avec l’aide à la production et à la diffusion
d’Arcadi et le soutien du FIJAD, de
l’ENSATT et de la SPEDIDAM
Production exécutive : Prima Donna
Remerciements : Yohji Yamamoto, Reebok, Eugènio Zini, Didier Despin, Céline Faujot, Clotilde Toussaint, Françoise Chartier, Make up forever, Atelier Spectacle Any d’Avray
À la douce et belle mémoire de Jean-Louis Rousseau, peintre et voyageur


Durée envisagée : 2h15


FÉVRIER


mardi 8 à 20h30
mercredi 9 à 19h30
jeudi 10 à 20h30
vendredi 11 à 20h30