Georges Feydeau mise en scène : Lisa Wurmser scénographie : Sophie Jacob magie : Abdul Al la frez costumes : Marie Pawlotsky création lumière : Pascal Sautelet création musicale : Gérard le Cam inventions mécaniques : Olivier de Logivière chorégraphie : Gilles Nicolas assistante : Olivia Peressetchensky avec : Gilles Amiot, Jean-Louis Cordina, Séverine Fontaine, René Hernandez, Emmanuelle Michelet, Sarah Quentin Coproduction : Théâtre de la Véranda, Comédie de Picardie, Centre des Bords de Marne du Perreux-sur-Marne, avec le soutien du Conseil Général du Val-de-Marne et du Conseil Général de l’Essonne, Adami Bureau de Production Prima Donna durée envisagée : 1h15 - tarif B octobre mardi 13 à 20h30 mercredi 14 à 19h30 jeudi 15 à 20h30 vendredi 16 à 20h30 samedi 17 à 20h30 dimanche 18 à 15h30		Une comédie humaine loufoque, où l’hypnose enclenche le désordre Parfaitement délirante, la mécanique déployée par Feydeau dans ses pièces s’apparente à une machine infernale, qui déroute et affole les personnages pour le plus grand plaisir du spectateur. La pièce s’engouffre délicieusement dans l’absurde le plus débridé, portraitise avec virulence la petite bourgeoisie et met en lumière ici le désir d’émancipation des valets. Lisa Wurmser, qui a déjà prouvé son talent à la Comédie de Picardie à travers plusieurs pièces, dont la création du Maître et Marguerite, de Mikhaïl Boulgakov, crée aujourd’hui Dormez, je le veux !, où l’hypnose, très en vogue à l’époque, sert de catalyseur au désordre. Justin, le valet hypnotise son maître Boriquet pour ordonner au lieu d’obéir, pour fumer un bon cigare pendant que son maître s’active. Les rapports de classe sont chamboulés, mais tout finit par rentrer dans l’ordre. Afin de mettre en perspective l’utopie d’égalité sociale qui traverse le texte, la pièce est précédée d’extraits des Instructions aux domestiques, de Jonathan Swift, qui contrairement à Feydeau, dénonce l’ordre établi avec férocité. Lisa Wurmser crée un univers visuel inspiré par le magicien Robert-Houdin et par le cirque. Un écho satirique à notre monde.