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Rémi De Vos |
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mise en scène : Yves Chenevoy
scénographie : Didier Gauduchon
costumes : Elisabeth de Sauverzac
lumières : Philippe Lacombe
son et vidéo : Jean-François Domingues
avec : Claudie Arif, Charlotte Blanchard, Mathieu Dion
Compagnie Chenevoy
Coproduction Théâtre le Palace de Montataire
Coréalisation La Faïencerie de Creil scène conventionnée, MCL de Gauchy scène conventionnée, Les Scènes d’Abbeville, C.A.L de Clermont de l’Oise, Théâtre des Poissons de Frocourt, Théâtre du Chevalet de Noyon, La Manekine de Pont Sainte Maxence, Théâtre le Nickel de Rambouillet, Centre Culturel François Mitterand de Tergnier
Aide au projet de la DRAC Picardie
durée : 1h10 - tarif B
décembre
mercredi 9 à 19h30
jeudi 10 à 20h30
vendredi 11 à 20h30
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L’omniprésence effarante de la télévision dans une mise en scène
délicieusement cruelle. Rires grinçants garantis.
Un canapé. Une télévision. Une femme qui la regarde. Son mari qui rentre, accompagné d’une jeune femme. Ils ont un peu bu. «Tu n’es pas chez ta sœur ? ». Le couple part à vau-l’eau, il faut parler.
Seulement voilà, la télévision a broyé tout désir de communication et anesthésié les esprits. La scène de ménage attendue n’a donc pas lieu, l’emprise et la puissance de la télévision ayant supprimé tout véritable repère personnel.
L’écriture de Rémi De Vos, concise, précise, rigoureuse, souvent drôle, laisse voir l’infinie solitude et la touchante fragilité des personnages. «La télévision m’a sauvée du désespoir »dit l’épouse. Exaltée, les yeux écarquillés, elle avoue adorer quand les vedettes meurent.
La mise en scène d’Yves Chenevoy donne aux spectateurs voyeurs l’occasion de constater l’omniprésence ahurissante et perverse de la télévision. Plus forte encore qu’un personnage, elle détermine les dialogues et sculpte l’environnement jusqu’à l’absurde.
La télévision est partout, et le jeu du couple s’apparente parfois à un jeu de télé réalité. |
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