David Harrower traduction : Zabou Breitman et Léa Drucker mise en scène : Claudia Stavisky décor : Christian Fenouillat costumes : Agostino Cavalca lumières : Franck Thévenon son : Bernard Valléry avec : Maurice Bénichou, Léa Drucker Production Célestins, Théâtre de Lyon, Théâtre de la Ville, Paris durée : 1h35 - tarif A mars mardi 9 à 20h30 mercredi 10 à 19h30 jeudi 11 à 20h30 vendredi 12 à 20h30 samedi 13 à 20h30		Un huis clos tragique et imprévisible avec Léa Drucker et Maurice Bénichou. «Un théâtre qui cherche à enfoncer les mots dans les choses comme on pousse un couteau dans le ventre d’une poule ». C’est ainsi que l’auteur David Harrower définit son théâtre de l’incertitude, lorsque les dialogues expriment de vives tensions et émotions. La pièce dévoile un huis clos tragique, imprévisible et dense, entre Una et Ray, qui se retrouvent après quinze ans. Après un acte terrible qui les poursuit. Elle avait douze ans, lui quarante, ils s’aimaient mais l’irréparable a été commis. Il a purgé six ans de prison pour cela et a refait sa vie ailleurs. On ne connaît rien de la vie des personnages. Les liens de l’amour et du désir s’aventurent ici dans des territoires complexes, qui constituent pour le metteur en scène Claudia Stavisky «une expérience théâtrale sidérante. Harrower a une façon de rentrer dans l’histoire et surtout dans les personnages comme si on plongeait dans une mer très profonde sans jamais toucher le fond », dit-elle. Deux magnifiques acteurs incarnent ce face-à-face trouble, aux multiples rebondissements : Maurice Bénichou, toujours aussi impressionnant de vérité et d’humanité, et Léa Drucker, d’une touchante fragilité.