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Une saga méditerranéenne signée Simon Abkarian où les femmes étouffées par la tradition libèrent leur parole. Une tragi-comédie à la méridionale. Avec Ariane Ascaride, Aure Atika, Judith Magre…
Simon Abkarian est de ceux qui savent exposer les drames humains en gardant le sourire, comme dans ces tragi-comédies italiennes où toute la cruauté de la vie surgit dans un éclat de rire, avec une rare clairvoyance et un humour acéré et tendre à la fois.
Auteur, metteur en scène et comédien, il invente ses propres fresques du monde, et revisite les mythes antiques, en y projetant son vécu et son héritage personnel.Le dernier jour du jeûne est le second volet d'un cycle commencé avec Pénélope ô Pénélope (2008), qui obtint le prix du syndicat de la critique pour le meilleur texte théâtral.
Ce nouvel opus plante le décor dans la même famille autour de la Méditerranée, dans un village où les désirs d'émancipation des femmes sont claquemurés derrière les faux-semblants et étouffés par le joug ancestral, qui voue les femmes à la procréation. Mais lorsqu'elles se réunissent, leur parole caracole en liberté, raille, houspille et tempête, avec pour sujet essentiel la sexualité. Nouritsa la déesse mère, ses deux filles et son fils, la voisine qui fait courir les bruits, la tante érudite, Théo le patriarche, le jeune désœuvré, l'étranger solitaire… Parmi ces femmes, Sophia, 13 ans, se tait, à cause d'un terrible secret qui va se révéler.
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À propos du Dernier jour du jeûne , articles parus suite à la création du spectacle au Théâtre du Gymnase, Marseille :
Le dernier jour du jeûne surprend par ses audaces, sa parole libérée et son sens de la dramaturgie. Simon Abkarian se sort magistralement bien, ainsi que ses acteurs, de cette comédie tragique aux accents toujour actuels.
Philippe Faner, La Provence
Comme chez Pagnol, Simon Abkarian brasse des thèmes de tragédie antique avec une truculence qui fait souvent rire. Surtout lorsque les seconds rôles masculins épatants - Cyril Lecomte, David Ayala et Igor Skreblin - sont sur scène.
Gil Rof, telerama.fr
À propos du précédent spectacle de Simon Abkarian, Ménélas rébetico rapsodie :
«Son texte est beau, simple, tout en images colorées, une poésie qui rappelle celle des chansons de ses amis grecs.
Lui, interprète, est fin, délié. Très expressif. Il lui suffit d'un grand éventail couleur sable à bordure noire, grand éventail pour évoquer Hélène. Il bouge et danse avec grâce. Il glisse. Et là on retrouve l'école du Soleil, l'enfant Mnouchkine des origines.»
«Un superbe spectacle. Très original. Très singulier. Très généreux.»
«Il y a en Simon Abkarian et ses amis, dans le talent de ces trois là, le mystère des mythes et la proximité des cœurs purs.»
Armelle Héliot, Le Figaro
«La partition parlée, du lamento à l'imprécation homérique, du style noble à la malédiction triviale avec les mots venus de la rue, est proprement superbe.»
Jean-Pierre Léonardini, L'Humanité
«L'écriture d'Abkarian charrie les images, revient aux éléments essentiels - l'eau, le feu, le sang -, transforme la prose en chant élégiaque et plaintif, fait des assonances une mélopée que de brusques fureurs cassent par instants.»
Gilles Costaz, lepoint.fr
«Le public conquis, par la performance de ce beau trio, applaudit à rendre l'âme.»
Evelyne Trân, Theâtre au vent (lemonde.fr)
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62 rue des Jacobins - 80000 Amiens
Tél. : 03 22 22 20 20 |
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écriture et mise en scène :
simon abkakrian
avec : simon abkarian,
ariane ascaride, Océane Mozas,
david ayala, marie fabre,
cyril lecomte, judith magre,
chloé réjon, igor skreblin,
(distribution en cours)
collaborateur artistique :
pierre ziadé
lumière : jean-michel bauer
son : antoine de giuli
décor : noëlle ginefri corbel
régie générale : laurent clauwaert
Production : Cie TERA
Coproduction : Le Théâtre des Amandiers de Nanterre, Le Théâtre du Gymnase de Marseille, L’Union CDN de Limoges.
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mardi 1er à 20h30
mercredi 2 à 19h30
jeudi 3 à 20h30
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