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maître de la nouvelle, saisissant les mouvements de la vie avec une précision et une clarté aiguës, toujours à la lisière de la satire, Guy de Maupassant n’aime ni la guerre, ni les militaires.
Fléau du monde, la guerre fait disparaître la loi, le droit et « toute notion du juste ». Semant la mort sans discernement, elle instaure le chaos, oblige « à vivre comme des brutes, dans un hébètement continu, piller les villes, brûler les villages, ruiner des peuples … ».
Deux voix, un homme, David Gabison, et une femme, Sylvie Jobert, interprètent l’histoire de la belle Irma et du capitaine Epivent, très admiré de ces dames. Tous deux devinrent amants. « Il promena, étala, déploya dans Rouen cet amour, comme un drapeau pris à l’ennemi ». Puis la guerre les sépara, quand il revint, il la retrouva à l’hôpital, atteinte d’une maladie inavouable.
Éclairée par la biographie de l’auteur, cette nouvelle s’avère très personnelle. Derrière le chant Sambre et Meuse qui ponctue la pièce de ses accents glorieux, la mise en scène fait entendre une autre petite musique : celle, infiniment touchante, d’un homme solitaire, sombrant dans la folie.
La parade et l’ostentation n’ont plus cours, la cruauté et le dégoût prennent le dessus.
62 rue des Jacobins - 80000 Amiens
Tél. : 03 22 22 20 20 |
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de guy de maupassant
adaptation : david gabison
mise en scène : colette alexis et sylvie jobert
interprétation : david gabison, sylvie jobert
scénographie et lumière :
vincent szlamowicz
Coproduction : Comédie de Picardie - Théâtre du Néon - Maison du développement culturel de Gennevilliers
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Amiens -
Centre culturel Jacques Tati
le 28 janvier 2014
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