le bel indifférent
de : jean cocteau
adaptation, mise en scène et scénographie : christophe perton
composition musicale originale : maurice marius et emmanuel jessua
avec : romane bohringer et tristan sagon
lead guitare et claviers : emmanuel jessua
chant et claviers : maurice marius
guitare : jonathan maurois
batterie : pierre rettien
basse : charles villanueva
vidéaste : baptiste klein
créateur lumières : jean-pierre michel
chorégraphe : glyslein lefever
costumes : christophe perton
jean cocteau (1889-1963)
À la fois poète, romancier et auteur dramatique - La voix humaine (1930), Les parents terribles (1938), Les monstres sacrés (1940) - il a réalisé plusieurs films - La belle et la bête (1946), L’aigle à deux têtes (1948) - ... et créé une œuvre graphique importante. Pour l’anecdote, il est décédé le lendemain de la mort d’Édith Piaf pour laquelle il avait écrit Le bel indiffèrent (1940).
Après Les parents terribles, Christophe Perton met en scène le monologue inspiré à Jean Cocteau par Édith Piaf. Romane Bohringer l’interprète dans une forme musicale pop et poétique.
C’est pour Édith Piaf, grande amoureuse qui a connu le désespoir, que Jean Cocteau a écrit cette tragédie de la solitude, que l’icône de la chanson française a créée avec Paul Meurisse en 1940 au Théâtre des Bouffes-Parisiens. Après avoir mis en scène Les parents terribles et avant Les monstres sacrés, Christophe Perton poursuit son projet d’une trilogie permettant de redécouvrir les œuvres théâtrales de Cocteau et façonnant trois portraits de femmes où, selon le metteur en scène, « l’Amour et la Mort se mélangent et se fondent comme une drogue puissante et vénéneuse ».
Dans sa chambre d’hôtel, une chanteuse renommée attend son jeune amant qui ne vient pas. Quand enfin il la rejoint, elle laisse éclater sa colère et son désarroi contre son indifférence en un flot de paroles douloureuses et tumultueuses, pétries d’émotions contradictoires.
Cocteau a écrit deux versions de ce monologue, un texte pour le théâtre, un autre pour les chansons. Le metteur en scène a choisi d’enchâsser ces deux aspects afin de créer une forme de « tragi-comédie musicale » dans une veine pop, où la chanson résiste, déborde, s’emporte contre la solitude.
Accompagnée par quatre musiciens qui demeurent sur scène, Romane Bohringer, dont l’éblouissant talent est à même d’exprimer toutes les nuances de cette révolte du cœur, porte la partition.
Production : SCÈNE&CITÉS
Soutien : Comité Cocteau - CNN - La Compagnie Scènes&Cités est conventionnée par le ministère de la Culture - DRAC Auvergne-Rhône-Alpes et la Région Auvergne-Rhône-Alpes