Laurent Hatat porte à la scène le dernier volet de la trilogie de Figaro et révèle à la fois ses tensions intimes et sociales, ses résonances contemporaines.
La mère coupable, volet méconnu qui clôt le roman de la famille Almaviva, permet à Laurent Hatat de percer à jour les dysfonctionnements d'une famille minée par les secrets, d'interroger aussi des thématiques sociales telles que l'émancipation féminine, les rapports de classe, le rôle de l'argent, la corruption… « J'aime ce théâtre pourvoyeur d'idéaux. » confie le metteur en scène, qui en collaboration avec Thomas Piasecki signe une adaptation qui révèle dans un esprit de proximité avec le spectateur les résonances contemporaines de l'intrigue.
En pleine effervescence révolutionnaire, la famille Almaviva revient du Mexique et fait halte à Paris. On retrouve le Comte et Rosine, Figaro et Suzanne, Léon, enfant illégitime de la Comtesse, Florestine, pupille du Comte, ainsi que l'Irlandais Bégearss, qui convoite la fortune du Comte et la main de Florestine.
Des rôles portés par une troupe solide, multilingue et issue de divers horizons. Les protagonistes, bloqués dans un théâtre, se rencontrent sur la scène, formidable lieu de vie et implacable révélateur. La mise en scène jubile du chaos qui se démultiplie.
Entre effroi, désordres et apaisement de l'amour, la pièce, touchante, interroge autant l'intime que le corps social.
vaudeville se réinventent.
production anima motrix
coproduction : Comédie de Picardie, Amiens ; Le Bateau Feu - Scène Nationale, Dunkerque ; Théâtre de Choisy-le-Roi, scène conventionnée art et création ; Escher Theater
soutiens : Théâtre de Nîmes ; Chartreuse/CNES ; Dispositif d’insertion de l’Ecole du Nord et la participation artistique de l’ENSATT
anima motrix est soutenue par la DRAC Hauts-de-France / Ministère de la Culture et la Région Hauts-de-France.