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VENDREDI 13

jean-louis bauer


Comédien et auteur, il est préoccupé par les questions de notre temps. Il a écrit des textes sur la politique française, L'affaire (2012) ou encore sur la crise financière de la société générale avec Le roman d'un trader (2009). En 1997, il a reçu le prix Société des auteurs et compositeurs dramatiques du nouveau talent théâtre.


Conçue à la suite des attentats de novembre 2015, écrite et mise en scène par Jean-Louis Bauer, cette partition sensible et subtilement équilibrée explore et transcende la douleur avec une touchante humanité.

« Lorsque la douleur est trop forte, lorsque le réel est trop proche, le silence souvent s'impose aux vivants. » confie Jean-Louis Bauer. Il a pourtant voulu par le théâtre se confronter à la douleur, disséquer le naufrage du terrorisme, essayer par les mots de mettre en forme la complexité du réel, pour mieux le comprendre, en choisissant l'apaisement plutôt que la fureur. Car s'il explore le poison du fanatisme, il ne renonce pas à l'humanité des personnages. À la possibilité d'une réparation.  

Riches de leurs affects, leurs héritages et leurs contradictions, les personnages sont enferrés dans une intrigue à suspense, où Leïla, la victime morte de l'attentat, s'adresse aux vivants. Leïla vivait avec Jonas, fils d'une mère juive dont la famille a été décimée par la Shoah et d'un père catholique qui fit son service militaire pendant la guerre d'Algérie. Leïla est la sœur de Djebril, devenu musulman intégriste, mari d'Amana, anciennement Lucie, qui s'est convertie à l'islam pour l'épouser. Quatre amis d'enfance meurtris, qui se retrouvent dans un cimetière, où coexistent trois tombes juive, catholique et musulmane.

Évitant toute surenchère et tout effet cumulatif artificiels, Jean-Louis Bauer équilibre subtilement tous les éléments de l'intrigue en tissant des dialogues sensibles et justes, où s'immisce la force de l'amour.

Une pièce profondément touchante, qui transcende le scandale et éveille la raison.


Billetterie

REVUE DE PRESSE

« Il y a là une simplicité de conte et les sensibilités touchantes de quatre jeunes interprètes bien accordés »
Le Figaro - Armelle Héliot

« Jean-Louis Bauer signe une pièce touchante et concise, assez élégante pour aviver la réflexion sans attiser l'angoisse, défendue par quatre beaux comédiens, jeunes et décidés. »
Le journal du dimanche

« Jean-Louis Bauer s'est emparé de ce thème à bon escient. Seul le théâtre peut trouver des mots assez forts pour exprimer les sentiments, forcément violents qui submergent les victimes de semblable situation.
Les quatre comédiens incarnent leur personnage respectif avec force et persuasion.
Voilà une pièce dont l'utilité est incontestable, durant laquelle chaque spectateur se met à la place de chacun sur scène. »

theatrauteurs.com - Simone Alexandre

« Vendredi 13 est une expérience intéressante par-delà même l'appréciation de la pièce en tant qu'objet théâtral. Pour l'effet qu'elle produit sur nous, sans précédent : parce que l'on est sans doute plus sévères avec le traitement d'une actualité dont on a soi-même beaucoup débattu qu'avec un sujet de fiction totale, parce que l'on est troublés par la proximité temporelle de l'événement dont il est question… »

France 24 - Émilie Laystary


texte et mise en scène :
jean-louis bauer
scénographie : félix baratin, caroline long nguyên
lumière : paul hourlier
création sonore : maxime denis
avec : amina boudjemline, mayel elhajaoui, loïc le manac'h et margot van hoven


Production : Théâtre de la Reine Blanche, Sic Productions, Kif and Co Avec le soutien du Jeune Théâtre National.

Dossier pédagogique


Durée envisagée : 1h15

mars


mardi 20 à 20h30
mercredi 21 à 19h30
jeudi 22 à 20h30
vendredi 23 à 20h30

































COMÉDIE DE PICARDIE
62 rue des Jacobins
80000 Amiens
Tél. : 03 22 22 20 20
drac hauts de france
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