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GRISÉLIDIS

grisélidis réal (1929-2005)


Après une enfance en Égypte, elle s'installe en Allemagne dans les années 60 où elle se prostitue et devient une figure majeure des mouvements de revendication des prostituées. À partir de ses souvenirs, elle a écrit Le noir est une couleur (1974) et Carnets de bal d'une courtisane (2005).

EXTRAITS VIDÉO


Sociétaire de la Comédie-Française, Coraly Zahonero incarne la parole impétueuse de Grisélidis Réal, « catin révolutionnaire », avec une justesse bouleversante.

« Grisélidis Réal - Écrivain, Peintre, Prostituée. » Une épitaphe peu banale pour une femme exceptionnelle ! Une intelligence tranchante, un cœur sans limites, un courage indomptable, une connaissance infinie des souffrances des hommes, et l'étendard de la liberté brandi contre l'injustice et l'hypocrisie des normes sociales. Les mots pour le dire aussi, car Grisélidis Réal puise dans sa vie et sa condition de prostituée la matière de ses écrits au scalpel, forts et beaux. D'abord contrainte à cette issue extrême pour survivre et nourrir ses enfants, elle devient dans les années 1970 une égérie flamboyante en lutte pour la reconnaissance et la dignité de ses « sœurs de trottoir ». « Un Art, un Humanisme et une Science » : c'est ainsi qu'elle qualifie son métier dans la préface de Carnet de bal d'une courtisane. « Rencontrer les mots de Grisélidis Réal, prostituée révolutionnaire et anarchiste, fut un vrai choc, un bouleversement. » confie Coraly Zahonero, qui s'est longuement documentée avant le passage à la scène, puisant dans les écrits et entretiens de Grisélidis et rencontrant ses enfants. Accompagnée de deux musiciennes, Hélène Arntzen au saxophone et Floriane Bonanni au violon, elle parvient à inventer un personnage de théâtre sidérant, à donner vie à cette parole sans tabou de manière bouleversante. Elle incarne la vérité de cette parole libre, puissante, pétrie de compassion, de rage et d'humour cinglant. Une parole à la fois crue et touchante, d'une profonde humanité.


Billetterie

REVUE DE PRESSE

« À travers ses mots, sa voix, son corps, l'actrice mute dans l'autre femme, comme on se réfléchit dans un miroir. Et ça marche, c'est Grisélidis qui s'adresse à nous, spectateurs, avec un léger accent suisse, son éducation contradictoire - excellente et terrible -, et finalement la subtilité de sa position et un besoin pédagogique vis-à-vis des autres. »
Libération

« Avec la complicité de deux musiciennes, Coraly Zahonero a vu juste. Comme quoi la chair n'est pas forcément triste, quand on parle avec autant d'élégance. »
L'Humanité

« Cette femme passionnément libre, l'étincelante Zahonero la traite comme une reine. »
Le Canard enchaîné

« Coraly Zahonero a construit un spectacle assez sophistiqué, s'entourant de deux jeunes musiciennes très douées à la belle présence. »
Le grand théâtre du monde - Armelle Héliot

« Un plaidoyer éclatant »
Le Dauphiné

« Une parole forte et crue, un plaidoyer brûlant […]»
Elle

« Outre la sobriété bienvenue de la scénographie, l'autre bonne idée est la ponctuation musicale »
La Provence

« Coraly Zahonero se glisse dans la peau scarifiée par la vie de Grisélidis Réal, prostituée militante, auteure inspirée et éternelle révoltée. »
L'express


d'après la parole et les écrits de grisélidis réal
conception et interprétation : coraly zahonero, de la comédie-française
avec : floriane bonanni,violon hélène arntzen, saxophone
collaboration artistique : vicente pradal
maquillages et coiffures : véronique soulier-nguyen
scénographie et costumes : virginie merlin
lumières :
jean-frédéric béal


Production et diffusion Théâtre de Suresnes Jean Vilar.



Durée : 1h10

avril


mercredi 18 à 19h30
jeudi 19 à 20h30
vendredi 20 à 20h30

































COMÉDIE DE PICARDIE
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80000 Amiens
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drac hauts de france
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