huis clos
de jean-paul sartre
Mise en scène : Jean-Louis Benoit
Lumières : Jean-Pascal Pracht
Costumes : Marie Sartoux
Collaboration artistique et régie générale : Antony Cochin
Régie lumière et son : Emmanuel Jurquet
Administration/Production : Olivia Bussy - Les 2 Bureaux
Marianne Basler : Inès
Maxime d'Aboville : Garcin
Mathilde Charbonneaux : Estelle
Antony Cochin : Le garçon d'étage
jean-paul sartre (1905-1980)
Écrivain prolifique et philosophe de l’existentialisme, compagnon de Simone de Beauvoir, on lui doit de nombreux textes philosophiques marquants, L’être et le néant (1943), L’existentialisme est un humanisme (1945), mais aussi des nouvelles et romans La nausée (1938), Le mur (1939), et des autobiographies Les mots (1964). Il est également l’auteur de plusieurs pièces, dont Les mouches (1943), Huis clos (1944), Les mains sales (1948) et Les séquestrés d'Altona (1959).
Durée : 1h20
février
mercredi 12 à 19h30
jeudi 13 à 20h30
vendredi 14 à 20h30
Production : La compagnie de Jean-Louis Benoit
Coproduction : Comédie de Picardie
La compagnie de Jean-Louis Benoit est conventionnée par la DRAC Île-de-France
J ean-Louis Benoit éclaire l'enfer du regard de l'autre, de la dépendance à autrui. Avec Marianne Basler…
Publié à la suite de L’être et le néant, Huis clos apparaît comme une mise en situation implacable, profondément vivante, de la pensée existentialiste.
Un salon style Second Empire. Pas de miroir, pas d’issue : sous le regard des autres et avec les yeux grands ouverts, chacun des trois personnages de Huis clos, déjà mort, est condamné. « Pas besoin de gril : l’enfer, c’est les Autres. » reconnaît Garcin. Accueillis par un énigmatique garçon d’étage qui a l’air de bien connaître sa clientèle, Garcin, journaliste-publiciste, Estelle, jeune mondaine, et Inès, ancienne employée des Postes, sont ensemble pour l’éternité.
« Je suis regardé dans un monde regardé » : s’il existe un endroit où le sens de cette phrase de Sartre résonne particulièrement, c’est bien sur une scène de théâtre. Jean-Louis Benoit ravive « la “bonne santé“ de cette pièce où l’on ne renonce jamais, où l’on ne s’ennuie jamais. » Avec comme lieu de l’action la scène elle-même, métaphore de l’enfer, monde de masques et de mensonges, où demeurent des restes d’anciens décors, où une porte close marque la frontière avec la vraie vie.
Au fil du récit qui démasque leurs actes criminels, les personnages laissent émerger une veine comique. « Je tiens beaucoup à ce que l’énergie féroce qu’ils déploient tout au long de leurs confrontations soit jouée avec passion... et humour. » confie le metteur en scène, qui excelle dans son théâtre à conjuguer d’audacieux contrastes.