texte & mise en scène : alexis michalik

avec : jeanne arenes, bernard blancan, alice de lencquesaing, paul jeanson, faycal safi
et le musicien raphaël charpentier

assistante à la mise en scène : marie‐camille soyer
création lumière : arnaud jung
scénographie : juliette azzopardi
costumes : marion rebmann
musique : raphaël charpentier

EXTRAIT VIDÉO

F idèle de la Comédie de Picardie, Alexis Michalik propose un huis clos carcéral en forme de quête introspective. Captivant !

Entre les murs d’une prison, Richard, metteur en scène sur le retour, anime un atelier en compagnie d’Alice, assistante sociale inexpérimentée, et de Jeanne, comédienne qui fut son épouse. Deux détenus se présentent à son cours : le jeune Kevin et son ami Ange, quinquagénaire taiseux. Après une mise en route qui joue des écarts et divergences entre les attentes des personnages, le jeu du théâtre s’installe, impose sa puissance évocatrice, bouleversante, traversée d’émotion et de vérité. Surtout lorsqu’il s’agit de jouer non pas un autre, mais soi.

Conçu pour cinq acteurs et un musicien, ce huis clos carcéral, au départ inspiré par un échange avec des détenus d’une maison centrale, déploie une intrigue à tiroirs qui fait trembler les apparences. Dans la veine du théâtre pétillant d’intelligence qu’écrit et fabrique Alexis Michalik, la fiction prend la main, pousse des portes dérobées et fait émerger une humanité et un trouble inattendus.

Grâce au talent et à l’inventivité des comédiens, l’auteur et metteur en scène a composé une écriture de plateau au plus près de l’exactitude du ressenti et du surgissement du refoulé.

Épurée, millimétrée, la mise en scène orchestre avec brio un processus de dévoilement en assemblant un puzzle quasi romanesque.