les caprices de marianne
de : alfred de musset
mise en scène et adaptation : philippe calvario
avec : Zoé Adjani,
Mikaël Mittelstadt en alternance avec Pierre Hurel, Philippe Calvario, Christof Veillon, Delphine Rich, Hameza El Omari
lumières : christian pinaud
décor, scénographie : Roland Fontaine
Costumes : Aurore Popineau
Collaboration artistique : Sophie Tellier
Administrateur : Daniel Rouland
alfred de musset (1810-1857)
Auteur dramatique et poète romantique il a écrit de nombreuses pièces de théâtre : La nuit vénitienne (1830), Lorenzaccio (1834),
On ne badine pas avec l’amour (1834), Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée (1845)… Les caprices de Marianne,
publiée en 1833, ne fut jouée à la Comédie-Française qu’en 1851. Romancier, il évoque dans La confession d’un enfant du siècle (1836) sa liaison orageuse avec George Sand.
Le comédien et metteur en scène Philippe Calvario crée à la Comédie de Picardie la pièce de Musset qui met en jeu le désir et ses troubles.
Une partition tout en subtile intensité, désenchantée et pleinement moderne.
Après Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, Philippe Calvario a désiré s’emparer d’une autre pièce classique, plus mélancolique et moins joueuse,
dont le langage le fascine. « Plonger dans cette langue si riche constitue une exploration fascinante du désir, qui me rappelle les méandres de la psychanalyse » confie-t-il.
Dans cette partition romantique que Musset qualifia de comédie et qui s’achève par une embuscade violente, le sentiment amoureux ne se concrétise jamais par une rencontre.
Marianne, épouse de Claudio, est aimée de Cœlio, qui demande à son ami Octave d’intercéder en sa faveur. Indifférente à Cœlio, Marianne tombe progressivement amoureuse d’Octave. «
J’ai souhaité que Claudio soit séduisant, afin de ne pas cantonner Marianne dans un rôle d’épouse subissant un mariage arrangé, mais d’affirmer son indépendance. Elle va se révolter, et la victime expiatoire de l’intrigue ne sera pas une femme mais un homme. Aucun des personnages ne se trouve au même endroit de l’amour. Octave est un addict solitaire, tandis que Cœlio est un homme empêché. »
Comme le suggère le titre qui évoque les désordres et les peurs liés au sentiment amoureux, la pièce dévoile l’impossibilité de l’amour en une chatoyance sensuelle et jubilatoire.
Production Compagnie Saudade
Coproduction : Comédie de Picardie
avec la participation artistique du Jeune théâtre national
diffusion : Billal Chegra – Scènes connectées