la maison de bernarda alba
de : federico garcía lorca
mise en scène : yves beaunesne
texte français et dramaturgie : marion bernède
avec : iris aguettant, manika auxire,
johanna bonnet-cortès, eveline causse,
héloïse cholley, milena csergo, zélinda fert,
fabienne lucchetti, cécile maudet
scénographie : damien caille-perret
lumières : pascal laajili
création musicale : camille rocailleux
création costumes : jean-daniel vuillermoz
créateur coiffures et maquillages : oriane boutry
assistanat à la mise en scène : pauline buffet
chorégraphe : rosabel huguet
cheffe de chant : eveline causse
federico garcía lorca (1898-1936)
Poète, dramaturge et aussi directeur de troupe de théâtre, il connut rapidement un succès foudroyant dans le monde hispanique. Ses pièces les plus célèbres sont La savetière prodigieuse (1930), Noces de sang (1933) jouée à la Comédie de Picardie, Yerma (1934), La maison de Bernarda Alb (1936). Il fut fusillé par les franquistes près de Grenade en 1936.
Yves Beaunesne met en scène le huis clos sombre et incandescent de Federico García Lorca, avec de superbes comédiennes.
Ultime œuvre du poète andalou Federico García Lorca, rédigée quelques mois avant son exécution par les milices phalangistes le 19 juillet 1936, La maison de Bernarda Alba exacerbe les maux d’un enfermement, social, intime et tyrannique. Dans une Espagne régie par un catholicisme obscurantiste et des préjugés tenaces, le poète donne à voir selon les mots du metteur en scène Yves Beaunesne « la violence d’une société verrouillée de l’intérieur que la passion fait voler en éclats ».
Dans un petit village andalou, le huis clos met en scène une mère dominatrice, Bernarda, qui suite à la mort de son second mari impose à ses cinq filles célibataires âgées de 20 à 39 ans un deuil exigeant un isolement complet. Ainsi, pendant huit ans, « le vent des rues ne doit pas entrer dans cette maison », mais un jeune homme va faire trembler les murs de la séquestration... Amour, mort, frustrations et désirs se mêlent en une ronde implacable, que le metteur en scène orchestre autour de « la façon dont le désir s’impose et conduit à la transgression et au sacrifice ».
Composés par Camille Rocailleux, des chants interprétés par les comédiennes font naitre un chœur populaire au croisement de notre époque et de celle de Lorca.
Production : Compagnie de la Chose Incertaine, Compagnie de la Première Seconde
Coproduction : CDN de Poitiers - le Méta
avec la participation artistique du Jeune Théâtre National,
avec le soutien du fonds d’insertion professionnelle de l’ENSATT